Ce matin,
il a plu, flaques d’eau dans le jardin
Lus, les actualités,
un graphique sur les inégalités sociales,
des réflexions ordinaires à propos de Dieu et de la science.
Elles m’expliquent que ni Dieu ni la science n’ont jamais parlé
Guerres, disparitions, naissances,
catastrophes en cours,
cours de la bourse,
prix de l’essence
Je ferme ce journal
me rends sur la terrasse du Ciel
Immense, Gris pur
L’air froid, ravive les sens
Le grand chêne automnal émane d’un très long soupir
qui dure des heures, des jours
et dit ceci :
" Nous sommes les reflets du ciel dans l’eau
Un clapotis minuscule à la surface des mondes
Pourquoi nous ferions-nous du souci ?
Observe plutôt la courbe de mes branches,
Retiens-la par cœur !
Écoute le chant des oiseaux! Apprends à les distinguer,
Selon les heures et les saisons
Car il n’y a pas d’autres manière de vivre "

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